Le cinéma et la vidéo reposent sur le phénomène de persistance rétinienne des images. Lorsque nous regardons des images défiler, celles-ci restent quelques instants comme gravées dans notre rétine, ainsi lorsque l’on fait défiler 24 images par seconde nous avons une impression de fluidité. Une caméra prend donc en fait 24 photos par seconde, pour restituer un film fluide en vitesse réelle. Si vous prenez plus de 24 images par seconde, 58 par exemple, et que vous les diffusez ensuite à raison de 24 images seconde, vous aurez alors un
slow motion, un ralenti deux fois plus lent mais toujours parfaitement fluide.
Le timelapse fait l’inverse. Nous pouvons prendre une photo par seconde, par minute ou même par heure, si nous les assemblons ensuite à raison de 24 images par seconde, nous obtenons un effet accéléré, plus ou moins marqué suivant l’espacement des prises de vue.